Le dessin commence toujours par une errance, une flânerie qui s'apparente au repérage du cinéaste à la rencontre de l'espace rêvé. Je choisi le point de vue qui me semble le plus juste par rapport à mon désir d'un paysage où petit et grand, sol et différentes hauteurs, plan rapproché, plan large, détail et totalité extensive de l'espace entrent en relation dynamique.
J'aime les passage aériens qui relient physiquement des espaces disjoints, séparés par une ligne de chemin de fer ou d'autres voies de circulation, les parcours tracés par les constructions suspendues qui matérialisent pour moi le regard du dessinateur dans le paysage, ses sauts vertigineux et ses raccordements improbables. J'y reviens chaque jour dessiner plusieurs fragments de l'espace qui m'entoure. L'ensemble forme un dessin, expansif, qui dans le temps prend des proportions débordantes. Il prolifère, déborde de son cadre, se tend se vrille, se disloque et s'explose, fragmenté par les intervalles de temps et les différents supports qui le composent; il crée sa propre forme, ses propres contiguïtés dans un espace ouvert comme un plasma.
J'aime les passage aériens qui relient physiquement des espaces disjoints, séparés par une ligne de chemin de fer ou d'autres voies de circulation, les parcours tracés par les constructions suspendues qui matérialisent pour moi le regard du dessinateur dans le paysage, ses sauts vertigineux et ses raccordements improbables. J'y reviens chaque jour dessiner plusieurs fragments de l'espace qui m'entoure. L'ensemble forme un dessin, expansif, qui dans le temps prend des proportions débordantes. Il prolifère, déborde de son cadre, se tend se vrille, se disloque et s'explose, fragmenté par les intervalles de temps et les différents supports qui le composent; il crée sa propre forme, ses propres contiguïtés dans un espace ouvert comme un plasma.